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Les pièges à éviter

À l'instar de 78% de tes camarades universitaires, tu exerces en parallèle de tes études une activité lucrative. Dans ce cadre, tu te verras encore confronter à une multitude d'employeurs, ceux-ci pas toujours bien intentionnés. Voici donc quelques petites techniques afin d'éviter de se faire piéger.

Résiste, prouve que tu existes !


Lors d'un entretien, il est usuel que l'étudiant entre dans le rôle du demandeur. Ainsi, prêt à consentir à tous les sacrifices tellement le besoin d'un revenu se fait pressant. Sache pourtant, que tu as besoin de ce travail tout autant que ton employeur a besoin de toi pour la bonne marche de son affaire et que tu te dois donc de revendiquer certains droits. D'abord, demande à signer un contrat spécifiant ton salaire horaire ou mensuel. Cette assurance te préviendra de toute mauvaise surprise, à l'exemple d'un patron, qui jugeant ton travail insuffisant, décide subitement de diviser par deux ta rémunération.

Renseigne-toi aussi sur les salaires du marché. Devant le tribunal des prud'hommes, l'écrit fait plus souvent foi qu'un contrat oral. Il se peut également qu'une convention collective du travail (CCT) ait fixé un salaire minimum pour ton domaine d'activité. Tu trouveras les informations nécessaires sur les sites des syndicats ou du département de l'emploi de ton canton. À toi alors de t'assurer d'être assez rémunéré même si cela demande à ce que, parfois, tu rappelles la loi.

Ensuite, informe-toi précisément sur ton cahier des charges, de préférence mis par écrit. Ceci te préservera du cas si courant, où te voyant engager comme journaliste ou comptable assistant, tu te retrouves à porter des cartons entre deux préparations de café. Cette discussion préalable ajoutée audit document te permettra le cas échéant de faire plus facilement entendre raison à ton commandant.

Travailler à la lumière !


D'aucuns te proposeront, en échange d'un salaire plus important, de travailler au noir, sans déclarer ton revenu. Refuse ! Car si les chances d'être pris sont faibles, tu devras ? passé 20 ans ? t'acquitter de toute façon d'une cotisation AVS obligatoire de 475 CHF. En outre, plus tu verses jeune aux assurances sociales, plus tes rentes seront élevées. Payer tes charges t'autorisera aussi à bénéficier d'une part de ton salaire en cas d'accident sur ton lieu de travail. Et si tu doutes de la constance de ton employeur à te déclarer, tu peux toujours demander un relevé de tes cotisations à l'autorité compétente. Finalement, il s'agira aussi de construire une relation de confiance, sans être naïf pour autant.

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